Cures de détox après les fêtes : choisissez la plante qui vous convient
- Sylvain Caula Naturo-Pédagogie
- 19 janv. 2020
- 2 min de lecture
Faites la sélection gagnante en termes de résultats avec l’aide des profils naturopathiques (ou morphotypes constitutionnels).
Les plantes sont complexes (presque autant que nous ne le sommes !) et nombreuses. Aussi, même si on s’intéresse à la phytothérapie, nous sommes souvent désorientés pour déterminer celle à adopter.
Quels sont les enjeux ?
Certaines plantes seront trop puissantes pour certaines personnes qui subiront des crises d’élimination trop fortes avec tous les désagréments que cela comporte (digestifs mais pas que : migraines, troubles cutanés, hypotension par surstimulation rénale…) . A l’inverse, des plantes à effets « plus doux », ne permettront pas une détoxification suffisante pour d’autres personnes. D’où la nécessité de moduler notre choix de plante pour respecter et s’appuyer sur les forces et faiblesse de notre organisme.
Dans quel profil (très schématiques) çi-dessous pouvez-vous vous identifier ?
« Je n’ai pas un gros appétit, j’ai tendance aux troubles digestifs dès le moindre écart (diarrhées, ballonnements), je suis plutôt longiligne avec une structure osseuse fine et je cogite beaucoup ».
Si vous vous êtes reconnu(e), il vaudrait mieux parier sur une plante détox qui aura un effet hépatique doux associé à celui d’une stimulation rénale des toxiques.
Essayez le Romarin (sauf si vous avez tendance à l’hypertension) qui améliorera de surcroit vos ballonnements (en réduisant les fermentations intestinales) et contribuera à votre confort respiratoire (appréciable avec les bronchites hivernales). On pourra l’associer par exemple à l’Artichaut (feuilles) qui agira tout en douceur (il est d’ailleurs particulièrement indiqué chez les enfants et séniors).
« Je suis bon vivant, je fais régulièrement des excès qui ne me posent pas vraiment de problèmes digestifs et qui profitent bien à mon embonpoint, je suis plutôt trapu avec une ossature bien développée ».
Avec vous, on a besoin de s’aventurer avec des plantes plus fortes sur la sphère hépato-biliaire, comme la Fumeterre, la célèbre « herbe à la jaunisse » . Chrysanthellum sera intéressant également en particulier si vous souffrez de troubles circulatoires.
Le Chardon Marie, lui, possède un complexe hépatoprotecteur, la silymarine, et présente un effet cholagogue efficace. En revanche en cas d’obstruction des voies biliaires on s’abstiendra de son utilisation par précaution.
Enfin si vous ne correspondez à aucun des profils précités, une action hépato-rénale équilibrée vous conviendra le mieux et sera suffisante. Vous trouverez votre bonheur avec la racine de la « Dent-de-lion » (Pissenlit) ou les fleurs de Solidago.
Concernant la forme, vous pouvez opter sur des tisanes, décoctions, teintures mères ou bien gélules si c’est plus simple pour vous. Votre pharmacien et herboriste vous en diront plus. Pour les schémas de cures, partez sur des cures de 3 semaines environ à renouveler régulièrement (prévoyez une semaine de pause minimum entre les cures) et alternez les plantes de votre profil.
Pour rappel, ces cures à bases de plantes prennent tout leur sens que dans le cadre d’une prise en charge hygiénique globale (diététique et nutrition, activité physique...).
Bonne détox ! #detox #naturopedagogie #phytotherapie

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