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Gemmothérapie et terrains en acidose : 5 bourgeons ciblés


Prendre en charge nos déséquilibres acido-basiques avant qu’ils ne s’installent est salutaire, surtout lorsque nous prenons conscience de leurs impacts tissulaires : inflammations, déminéralisations, rhumatismes, sensibilité aux infections, épuisement des fonctions glandulaires, dépressions, fatigue, cancérisation…

Des effets à plus ou moins long terme mais également plus ou moins irréversibles.

Dans une optique de régulation, deux leviers d’action sont à notre disposition : réduire nos sources d’acidification d’une part et accroitre les éliminations émonctorielles de ces acides (acide urique, acide sulfurique, acide pyruvique, acide oxalique…) d’autre part.


Dans ce cadre, la pratique d’une activité physique régulière avec une respiration plus oxygénante, le retour à une nutrition biologique plus riche en aliments alcalins, la gestion de nos faiblesses digestives et de notre stress (qui peuvent être liés d’ailleurs) feront déjà une large part du rétablissement attendu.


La gemmothérapie en appui complémentaire peut s’avérer pertinent dans différents contextes d’acidose. Je vous propose 5 bourgeons ciblés.


1. Le Frêne

Avec le Genévrier, le Frêne se classe parmi les draineurs rénaux les plus puissants. Avec la peau, l’émonctoire rénal joue un rôle majeur dans l’évacuation des déchets métaboliques acides forts (provenant de la métabolisation des produits animaux).

Dès lors que l’acidose aura tendance à s’exprimer au niveau articulaire, avant que les rhumatismes ne soient trop douloureux, songez au Frêne.

Il est particulièrement recommandé s’agissant spécifiquement des excès d’acide urique (prédisposition aux crises de goutte).


2. Le Cassis

Si l’acidose se manifeste par des troubles inflammatoires au sens large, le Cassis est le bourgeon le plus plébiscité.

Son effet stimulant des surrénales booste notre production naturelle de la précieuse cortisone anti-inflammatoire. A prendre préférentiellement le matin, pour respecter la chronobiologie.

3. Le Figuier

Il est très adapté pour les personnes hyperactives sous l’emprise d’un stress omniprésent, qui prennent leurs repas de façon express. Cela peut se traduire chez ces mêmes personnes par une hypersécrétion gastrique acide, une gastrite, un ulcère gastro-duodénal , un reflux gastro-oesophagien.

Le figuier va agir à plusieurs niveaux, en apaisant l’axe psychosomatique comme bouclier anti-stress et en atténuant les sécrétions acides de l’estomac.

4. Le Noyer

Y penser en cas de dysbioses associées. Elles occasionnent excès de fermentations ou de putréfactions intestinales, pro-acidifiantes.

Les bourgeons de Noyer sont eubiotiques : ils potentialisent l’effet des probiotiques et des prébiotiques pour restaurer l’équilibre de la flore. Si de surcroit les défenses sont déjà fragilisées, son rôle immunostimulant sera aussi parfaitement approprié.

Chez les personnes ayant tendance aux excès de sucre, en surpoids voire à un stade pré-diabétique, il aide aussi à régulariser le flux de sécrétion insulinique.

5. Le Poirier

C’est un excellent bourgeon assez méconnu des terrains acidifiés qui sont aussi des terreaux de cancérisation. Par ailleurs, les traitements de chimiothérapie et radiothérapie ont tendance à amplifier cette acidification. On l’utilise en cures de fond en particulier dans les cancers de la sphère uro-génitale (prostate, utérus, vessie).





 
 
 

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