Impatience quand tu nous tiens !
- Sylvain Caula Naturo-Pédagogie
- 12 oct. 2020
- 2 min de lecture
Ne dit-on pas que la patience est la mère des vertus ? L’ère digitale et multitâche de notre vie moderne à cent à l’heure ne nous encourage pas à prendre notre mal en patience. Bien au contraire. Notre propension tyrannique à vouloir tout de suite s’exerce aussi bien envers les autres qu’envers soi-même.
Les répercussions de l’impatience sur notre corps se révèlent plutôt nocives avec des réactions sensibles de notre système cardio-vasculaire qui y répond en élevant notre rythme cardiaque et notre tension. Elle peut aussi générer des pulsions alimentaires et accélérer prématurément le vieillissement de nos cellules.
Lorsqu’elle pointe son nez, nous expérimentons les sensations amères de la frustration et de notre impuissance sur les évènements. La laisser s’installer nous empêche de vivre pleinement le moment présent, et a tendance à faire ressortir le verre à moitié vide de toute situation. Un premier pas avant d’adopter diverses attitudes négatives comme la victimisation et les complaintes qui s’y associent.
Et le pire est qu’elle s’auto-alimente si l’on n’y prend garde.
Les neurosciences décrivent l’émergence de cette émotion délétère avec un manque de sérotonine. Du côté de la psychanalyse, elle proviendrait des colères anciennes refoulées ou d’un sentiment de peur de la mort.
Pour éviter de rentrer dans son jeu et la stopper, en accompagnement de l’hygiène de vie et des techniques respiratoires ou de pleine conscience, les plantes peuvent à leurs façons contribuer à mieux contrôler nos élans d’impatience.
1. Gemmothérapie : l’Aubépine
Elle est célébrée pour ses vertus régulatrices cardiaques que l’on retrouve au niveau de ses bourgeons. Son action freinatrice ne se limite pas au tonus sympathique mais porte aussi sur l’activité thyroïdienne pour ralentir les rythmes en accélération. Un atout de plus bienvenu pour ne pas céder aux emportements de l’impatience. Précaution d’emploi : on évite son utilisation en cas d’hypothyroïdie.
2. Florithérapie (Fleur de Bach N°18) : Impatiens
L’Impatience est une plante des ruisseaux aux fleurs mauves claires dont la devise positive est « je me donne du temps ». Sous-entendu, j’en donne aussi aux autres.
3. Aromathérapie : Ylang Ylang
L’huile essentielle d’Ylang Ylang invite au lâcher prise et permet d’atténuer l’impact émotionnel lié aux frustrations et aux contrariétés. On peut l’associer en synergie avec le Petit Grain Bigaradier
(2 gouttes de chaque diluée dans de l’huile végétale pour masser le plexus solaire, la plante des pieds et sans oublier la face interne des poignets à inspirer sans modération !).

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