Les 7 commandements d’une cure de gemmothérapie réussie

Quelques bonnes pratiques non exhaustives pour l’utilisation des macérats de bourgeons dans les cures naturopathiques sont toujours utiles surtout quand on découvre la gemmothérapie.

1. Se poser la question de la cause

Les extraits sélectionnés vont-ils viser la cause racine de la problématique qui a été préalablement cernée ? ou bien ne vont-ils pas juste en masquer les façades c’est-à-dire les symptômes ? Dans ce cas, les signes referont leur apparition dès l’arrêt de la cure.

Hippocrate proclamait qu’« il est plus important de savoir qui est la personne qui a une maladie, que de savoir quelle maladie a une personne ». On ne le contredira pas.

2. S’assurer de toutes les précautions

Primum non nocere. Evidemment. Votre consultant relève ils de précautions d’emploi, ou de contre-indications liées à des insuffisances physiologiques ou fonctionnelles. A-t-il des pathologies intercurrentes ou suit-il un traitement en intéraction ?

Bien que la gemmothérapie puisse marginalement s’administrer par voie topique, son administration courante est la voie orale.

Les gouttes se diluent dans un demi-verre d’eau minérale non gazeuse, à garder en bouche quelques instants pour assurer aussi une diffusion par voie sublinguale des composés avant d’avaler. La prise s’effectue à distance des prises alimentaires à jeûn , 30 minutes avant le repas au plus tard ou bien 2 heures après.

4. Des durées minimales de cure pour agir sur le terrain

Une durée de 3 semaines environ doit être envisagée chez l’adulte pour des cures court terme répondant à des problématiques aigues, et de 3 mois (à raison de 3 semaines par mois) pour des cures long terme pour des troubles plus installés.

5. Adapter les posologies

Pour rappel, Il existe 2 types de macérats, les macérats mères ou concentrés et les macérats dilués ou macérats 1DH, qui correspondent à la dilution homéopathique d’un facteur 10 d’un macérat mère.

Aujourd’hui ce sont les macérats mères les plus employés car ils se rapprochent le plus des apports des bourgeons à l’état frais et leur posologie est simplifiée. La forme diluée s’utilisant pour mettre plus en exergue les propriétés vibratoires des bourgeons.

Au niveau de la posologie des macérats concentrés,

Chez l’adulte, 5 à 10 gouttes :

- 3 fois par jour pour une cure court terme de 3 semaines

- 2 fois par jour pour une cure long terme de 3 mois (3 semaines par mois)

Le principe est de débuter par des prises de 5 gouttes par jour et d’augmenter progressivement d’une goutte jusqu’à l’obtention des résultats attendus.

Chez l’enfant : l’usage de la gemmothérapie est possible de façon ponctuelle et on se positionne sur 1 goutte par année d’âge environ.

6. Gestion de l’association de plusieurs macérats

L’association de plusieurs macérats est souvent prônée dans les cures. Les macérats existent soit sous forme unitaire ou bien sous forme de complexe c’est-à-dire un mélange prêt à l’emploi de ces extraits.

Idéalement dans le cas de macérats unitaires, on sépare les administrations en évitant le mélange des gouttes buvables dans le même verre d’eau pour prévenir les interférences énergétiques de chaque bourgeon.

7. Respect de la chronobiologie

Par exemple, les bourgeons de Cassis seront pris de préférence le matin pour bénéficier la synthèse physiologique surrénalienne du cortisol. Pour les jeunes pousses de Romarin, on optera plutôt pour une prise le matin ou à midi pour éviter les insomnies.

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