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Sevrage naturel des états de dépendance

Qu’ils soient d’ordre affectifs (se traduisant par exemple par une existence quasi-exclusive par le regard de l’autre et le besoin de plaire à tout prix), ou comportementaux liés à une pratique (sport à outrance, jeu…) ou à la consommation d’une substance (du sucre aux drogues douces sans oublier celle des écrans), l’installation des comportements addictifs passe toujours par le même point d’entrée : le plaisir.

Tout se passe chimiquement dans notre cerveau, précisément au niveau du noyau accumbens selon le même mécanisme.


En neuroscience, la sensation de plaisir éclot via le circuit de la récompense médié par les décharges de dopamine, sérotonine et l’activation des récepteurs aux endorphines occasionnées par la réalisation du comportement ou la consommation du produit en question.


Un phénomène de tolérance s’installe au fur à mesure, exigeant toujours plus de stimulations pour générer une sensation de bien-être équivalente. Le sevrage brutal non accompagné se soldera par l’apparition d’un cortège de troubles tels qu’anxiété, insomnie, nervosité, mal de tête, trouble de la vigilance et hallucinations dans certains cas… sans résoudre complètement l’origine de la dépendance.

La prise en charge par la phytothérapie traditionnelle, fait la part belle à certaines plantes reconnues dans cette indication comme le Kudzu. D’autres branches de la phytothérapie comme la gemmothérapie, la florithérapie et l’aromathérapie sont tout aussi envisageables en alternative ou complément.


1. Gemmothérapie : Le Pommier et le Figuier


Pensez aux bourgeons du Pommier en cure de fond pour leur action de protection cérébrale et de sédation nerveuse. Attention, du fait de leurs effets hormonaux progestérone like, ils sont contre-indiqués en cas de cancers hormono-dépendants. Le Figuier (en l’absence de traitement anti-coagulants), s’emploiera de façon complémentaire au Pommier pour le rééquilibrage des neurotransmetteurs et la modération des manifestations du stress.


2. Florithérapie (Fleur de Bach) : Le Prunier myrobolan (6.Cherry Plum)


Pour garder le contrôle de ses pulsions, et retrouver la décontraction. La devise positive de Cherry Plum est « je suis courageux ».


3. Aromathérapie : l’Angélique archangélique


L’huile essentielle d’Angélique, est sédative et anxiolytique tout en insufflant un supplément de force et de courage profitables dans un contexte de sevrage. Quelques gouttes sur les faces internes des poignets à inspirer profondément, aussi souvent que nécessaire. Ne pas utiliser en cas de troubles de la coagulation et chez les patients sous traitement anti-coagulants.





 
 
 

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